C'est l'histoire d'une vie

Née dans un petit village de l'Andalousie, je vous interdit de mentionner cette partie de ma vie. Parce qu'il pourrait vous arriver des problèmes. Je ne vous le conseille pas. Il y en a qui ont essayé. Mes parents ont toujours été très pauvres et mon père se saignait pour que nous ayons ce que nous voulions ma soeur Lina Maria et moi. Mais c'est une partie que j'ai voulu oublier et que j'oublie encore en ce moment même. Si je vous en parle ... vous n'en réchapperez pas. Bref, la danse a été une chose que j'ai adoré toujours. Ca et la comédie. Si vous saviez les mensonges que ma soeur et moi inventions auprès des parents et des autres. Nous nous voyions déjà en haut de l'affiche. Et pour notre petit village nous étions les stars. Enfin au moins c'est ce que l'on pensait. La danse prenait tout mon temps, et j'ai été découverte à l'âge de 16 ans par un chorégraphe célèbre qui venait en vacances dans notre village. Je lui ai plu. Il m'a plu. Nous nous sommes enfuis la veille de mon 17ème anniversaire. Et j'ai connu la gloire, je dansais pour lui, je dansais pour moi. J'en ai oublié mes racines, et d'elles ne reste que mon sang chaud et ma langue de vipère.
Je rencontrais Alejandro, 32 ans, à une conférence de presse. Patron d'une grande multinationale responsable de la fourniture des laboratoires scientifique en matériel : Gloria Cie. Le coup de foudre est immédiat entre la jeune danseuse que je suis et l'homme sexy qu'il est. A 18 ans seulement je deviens la mariée la plus jeune et médiatisée de ma compagnie de danse. Nous déménageons à Rome où il m'offre en cadeau de mariage une splendide Villa où nous coulons de beaux jours. Sa fille, Gloria qui n'a que 10, ne voit pas notre ménage d'un très bon oeil malgré le fait que j'essaye de l'impliquer dans la vie de famille. Je me propose même de la reconnaitre, mais elle refuse. Je ne suis pas souvent à la maison -à cause du boulot- et l'ambiance avec Alejandro commence à se dégrader. Quand je rentre, il est ivre. Heureusement la petite n'est là que les week ends et il se contrôle quand elle est là. Au début ce n'est que des réflexions. Des petites piques, sans conséquences je pensais. Et puis ... les coups ont commencé à pleuvoir. Sans que je ne comprenne. Il ne laissais des traces qu'aux endroits où je pouvais les dissimuler et continuait à afficher un grand sourire devant les caméras lors de ses bains de foule. Il se prenait pour un dieu. Et moi je me sentais mal. Et ce salopard m'a mise enceinte. J'ai donc pris un congé. Ayant toujours rêvé d'être maman, la danse s'était fini. J'ai eu la naiveté de penser qu'un enfant le changerait. Les journaux en ont parlé, ils attendaient l'évènement. Mais j'étais bloquée à la maison où il me tenais en esclave, ça n'a rien changé au contraire, j'étais plus sous sa main. Et un soir ... nous étions à l'étage. Il me chahutais. Et les escaliers sont venus trop vite. Je les ai dévalé. C'est idiot de le dire je sais que c'est impossible, mais j'ai littéralement senti l'enfant mourir en moi. Le médecin est arrivé trop tard et le lendemain dans les journaux on lisait « La chute mortelle d'une star. » et je me suis dit que je devais faire quelque chose.
Je résistais de plus en plus et il n'aimait pas ça. Il m'avait coupé du monde. Je n'en pouvais plus je devais faire quelque chose, ça devenait insupportable ou bien vous me retrouveriez pendue. Je savais qu'il avait une arme. Je savais. Un soir qu'il voulait encore lever la main sur moi je l'ai prise. Et j'ai tiré. Trois fois. Deux dans la poitrine, une entre les deux yeux -l'adrénaline en fait faire des choses- J'ai simulé un cambriolage, effacé mes traces, tout fait. J'ai dévasté la maison. fracturé la porte. Et finalement je me suis tiré dessus. Dans la cuisse. La police est arrivée. Et ont constaté la mort d'Alejandro. Et ... j'ai hérité de tout. Le conseil de la multinationale m'a nommée PDG à la place de mon mari. Pourquoi? Aucune idée. Mais j'aime cette place. Je m'y plais. Et je le prend au sérieux. Cela dit, je ne suis plus la même. Sadique, prête à tout. Je n'ai jamais regretté mon geste. Personne n'a jamais douté de mon innocence. Il semble avoir déteint sur moi. Je suis mauvaise je suis méchante, je ne laisse personne m'approcher. Je ne laisse plus personne m'aimer. Je ne crois plus personne. Je ne crois qu'en moi. Au somment. Au top. Moi et moi même -Seulement- Débarquons à Venise où je compte implanter une succursale.

Behind blue eyes

Salut mon petit pseudo derrière l'écran c'est Kusumita. Et comme je suis sympa je vais vous dire mon âge j'ai exactement 25 ans. Je suis ici car en faite il m'est arrêter une histoire incroyable en effet je suis tombée ici car c'est un DC et d'ailleurs je trouve cet univers Ici